En début de chaque soirée, André Piguet présentera brièvement les pièces et compositeurs de la soirée.
Tchaïkovski, au romantisme exacerbé, fut tenu à l’écart des défenseurs de l’identité russe réunis dans le Groupe des Cinq ; Borodin, aux humeurs plus mesurées, y fut accueilli :
ostracisme peu fondée. Les deux compositeurs ont ceci de commun qu’ils s’inspirent largement du folklore de leur pays.
A. Borodin Quatuor à cordes n°2 en ré majeur
--- P.I. Tchaïkovsky Trio avec piano « A la mémoire d’un grand artiste »
Op. 50 en la mineur
piano Jeong-Heum Yeon
violon Olivier Blache, Gudrun Dahlkvist, Marc Derudder
alto Arthur Bedouelle, Julie Risbet
violoncelle Sabina Sandri-Olsson,
Zéphyrin Rey-Bellet
Franck et Chausson, tous deux représentants de l’école française, illustrent un romantisme finissant. L’intériorité de leur expression, leur sens du pathétique touchent à l’extrême. Debussy fut alors le premier à comprendre qu’une rupture radicale était inéluctable.
E. Chausson Quatuor avec piano Op. 30 en la majeur C. Debussy Sonate pour violoncelle et piano
--- C. Franck Quintette avec piano FMW 7 en fa mineur
piano Sam Armstrong, Jeong-Heum Yeon violon Olivier Blache, Gudrun Dahlkvist, Marc Derudder
alto Arthur Bedouelle, Julie Risbet
violoncelle Sabina Sandri-Olsson,
Zéphyrin Rey-Bellet
Brahms fut autant sous l’intimidante emprise de Beethoven que sous l’influence de son ami Schumann. Après le rationalisme des Lumières, les philosophes et poètes allemands s’employèrent à restaurer l’intuition et la subjectivité. Imprégnés de leurs écrits, Beethoven, Schumann et Brahms traduisirent leur pensée en des élans nouveaux.
L.v. Beethoven Trio « les Esprits » Op. 70 n°1 en ré majeur R. Schumann Fantasiestücke Op.73 pour violoncelle et piano --- J. Brahms Quintette à cordes n°2 Op. 111 en sol majeur
piano Sam Armstrong, Jeong-Heum Yeon violon Olivier Blache, Gudrun Dahlkvist, Marc Derudder
alto Arthur Bedouelle, Julie Risbet
violoncelle Sabina Sandri-Olsson,
Zéphyrin Rey-Bellet